Contes et légendes de Kuma (et de Champs)

alors voici une petite photo pour fêter l'évènement

Signé : Tortimer/Carlo/Serge

C’était une nuit d’insomnie, vers 23 heures, je décidais de sortir et de faire le tour de la ville. Je m’équipais de ma hache, mon arrosoir, ma canne à pêche, ma pelle (qui ressemble plus à une bêche), mon filet à papillons et de mon lance pierre. Le ciel était couvert. Une averse risquait de tomber bientôt. La lune apparaissait à peine entre les nuages. On pouvait apercevoir quelques étoiles brillantes çà et là.


Je descendis en direction de la plage et fis une halte à la mairie. Mauvaisbec me lança ses remarques courroucées habituelles. Dur travail que la poste et le secrétariat de nuit !!!


Je poussais en direction de la plage, trouvant par-ci, par-là quelques fleurs à arroser.


Ainsi arrivé, j’armais ma canne à pêche, pensant longer la plage de sable blanc, puis remonter la rivière (la Marne à Champs). Un énorme poisson apparut et je tentais tant bien que mal de m’en saisir, et lançant ma canne à droite et à gauche. Quand il fut ferré, après quelques coups à mon hameçon, je tirais fermement. Trop tôt c’était raté.


Je continuais alors mon chemin. J’atteignis le phare qui lançait ses milles feux vers l’océan lointain. Je remontais le long de la rivière pour arriver à la plage aux coraux. Mes poches semblaient lourdes, mais il y avait encore de la place pour remonter pêcher dans la rivière.

J’empruntais donc le chemin et après avoir longé le gouffre,

j’arrivais à la cascade. Magnifique cascade que la lune rendait d’un brillant d’argent. Je contemplais longuement l’eau qui tombait dans un bruit sourd et retentissant.

Après cette halte, je repartis vers le pont neuf, longeait la rivière en jusqu’au pont ouest.

Je traversais le pont et continuais à longer la rivière en direction du nord. Sur la droite se dressait le musée, ouvert 24/24, avec, ceinturant sont entrée les deux étangs. Le lac aux tulipes mauves à gauche, le lac aux tulipes blanches à droite.
Arrivé là, qu’elle ne fut pas ma surprise !!! Au milieu du lac aux tulipes blanches, une énorme forme grise semblait dormir, nonchalante.

Je saisis précipitamment ma canne à pêche, mais à ce moment là, la forme oblongue disparut vers les profondeurs insondables du lac.

Je rentrais chez moi, dépité, pensant à ce poisson si peureux qui m’avait semblé si grand. Je me promis de revenir dès le lendemain. L’horloge indiquait maintenant minuit cinq. Je m’endormis

Le lendemain, j’allais me coucher de bonne heure. Vers 11h30, j’entendis une petite voix me disant de me réveiller. Ce que je fis en sursaut. Je m’armais de ma canne à pêche et me dirigeait tranquillement vers le musée rejoindre le lac aux tulipes blanche. Le temps était clair. J’avais beau scruter le lac, rien. Pendant deux heures je tournais autour, mais rien n’apparut.

Ce fut de même les cinq jours suivants, bien que je me lève de plus en plus tôt et que je reste tard dans la nuit. Au septième jour, le temps était maussade. Je décidais de sortir malgré tout. Je fis un tour de la ville comme j’en avais pris l’habitude, flânant à droite ou à gauche, ma canne sur l’épaule et attrapant quelques poissons.

Je repensais à cette histoire du monstre du loch Ness. J’avais eu la berlue !!! Je ferais mieux d’oublier ça et de retourner me coucher. Mes pas m’amenèrent près du fameux lac malgré tout. M’approchant lentement comme j’en avais pris l’habitude les jours précédents.
Ma surprise fut grande de voir près de la surface cette forme grise et allongée immobile.

N’avais-je pas rêvé sept jours auparavant ?

Je continuais donc à m’approcher tout doucement, le plus doucement possible.

Ma canne était bien calée sur mon épaule. J’étais maintenant tout près, au milieu des tulipes blanches.


Il était minuit quand je lançais ma ligne, l’horloge de la mairie commençait à sonner.


La forme bougea, mais ne plongea pas comme la première fois. Elle tournait lentement autour de mon bouchon. Mais elle ne le touchait pas.


Soudain elle vira, maintenant elle était noire. Ce qui semblait être sa tête se figea vers mon hameçon. Une fois, deux fois, trois fois elle le touche. L’hameçon s’enfonce, je tire, fort très fort !!! La forme tournoie, je tire encore et hop ! Je l’attrape. Regardez !!!


J’avais péché cet énorme monstre tout vert et dégoulinant, tout surpris d’avoir été capturé. Je fis alors une photo avec ma prise (pour ceux qui ne me croirait pas). Ma surprise fut grande la ou il était apparu… je vous montre…


Je n’avais jamais parlé à un poisson auparavant, d’ailleurs était-ce bien un poisson ?
Je décidais de faire une photo d’abord.


J’étais à la fois excité et si fatigué. Je remis le Dragu dans ma poche et je rentrais à la maison, tout heureux de ma prise plus rare qu’un cœlacanthe.
J’étais plein de questions. Que faire ? Lui parler bien sûr, l’emmener au musée pour en savoir plus, le vendre ou bien carrément le relâcher ?
Pour le vendre, il fallait attendre l’ouverture de Nook l’arnaqueur. Je décidais d’attendre le lendemain. Je m’endormis.